Les musiciens « électro »
Jean-François Riffaud
synthétiseurs, guitares
Plasticien de formation, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Rouen où il réalisait installations et performances, Jean-François Riffaud s’est peu à peu tourné vers la musique. Ayant fréquenté durant dix ans autant les réseaux alternatifs, que les SMAC, les clubs de Jazz et les scènes nationales au sein de divers groupes (Syntax Error, Electric Vocuhila, Parquet, ABACAXI, The World)
Roman Maresz
claviers, synthétiseurs
Il commence le piano à 5 ans à la Villa Medicis à Rome, et intègre l’année suivante la Classe Musicale de l’Académie de Musique Prince Rainier III dans la classe de Piano de Laurent Alonso et suit parallèlement les cours de Percussions de Christian Hamouy. En 2007, il obtient le Premier Prix de Piano, couronné par le Prix de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II récompensant les élèves prometteurs. Passionné depuis toujours par le Jazz, il commence sa formation à l’Académie de Jazz de Monaco auprès de Roger Rossignol puis intègre à Paris dès octobre 2009 les cours du CIM dans la classe de Piano de Bernard Désormières puis de Jean-Marie Averseng et consacre désormais entièrement sa carrière musicale au Jazz. En 2011 il intègre le Berklee College of Music de Boston. Il y suit les cours de nombreux musiciens de renommée tels que Danilo Perez, George Garzone, Greg Osby, David Fiuczinski, Ron Savage, Marcello Pellitteri, Jeff Galindo ou encore Bruno Raberg; et étudie le piano et l’improvisation avec Tim Ray et Joanne Brackeen. Durant ses deux années à Boston, il collabore avec de nombreuses formations jazz et musiques actuelles, allant du free-jazz, à la musique de film ou encore au soundpainting dans le « Paintbrush Orchestra » du compositeur et arrangeur, Yeonathan Shachar.
Denis Rézard
basses et guitares
Né en banlieue parisienne en 1970 dans une famille de musiciens, Denis Rézard, entouré d’instruments, a été captivé dès l’enfance par la musique, aussi bien acoustique qu’électrique. Il s’initie au solfège et aux percussions au conservatoire de
Pavillons-sous-bois, puis étudie au lycée l’analyse musicale en section A3 avec madameNelly Felz. En 1987, il entre au C.I.M., l’école parisienne de jazz, dans la classe de batterie de Guy Hayat, et approfondit l’harmonie avec Philippe Baudoin. Dès lors, il se penche sur l’enregistrement de la musique par ordinateur, sans perdre pour autant l’intérêt pour les instruments acoustiques, en produisant une multitude de pièces dans le domaine de l’édition pour la jeunesse : Editions Nathan, Bayard presse, éditions Play-Bac, Planet Nemo ou Dada Media.
Les formations dans lesquelles il intervient à la batterie, la guitare, la basse électrique ou la contrebasse dessinent un parcours autodidacte original et hétéroclite.
De cordes en baguettes, il contribue ainsi, entre autres, à l’album « Both ways open jaws » de The Do, à « Madame la République » de Ridan, « Ame et ouïe » de Mathias Levy, collabore avec le pianiste Jean-Pierre Como aux côtés de Stéphane Huchard et Ousmane Danedjo, ainsi qu’aux spectacles de la troupe Les Négropolitains de Ferdinand Batsimba.
Il se dirige vers le théâtre par l’écriture de la musique des créations de la compagnie « La fontaine aux images » à Clichy-sous-Bois. Les compositions sont interprétées sur scène en s’incluant dans le spectacle, seul ou en groupe : « Le cœur du monde », « L’ile des esclaves », « Le dernier jour d’un condamné », « Hauts les cœurs », « Quand j’étais vieux », « Ouroboros », »Métamorphose » et « Résurgences », ou bien sous forme d’une bande son : « Britannicus », »Chair et âme » ou « Mytho ! »… Denis Rézard y chemine aussi en tant que comédien et c’est cette facette qui lui permettra d’intégrer la troupe théâtro-burlesque Scoliose en 2015.
Il accompagne aussi plusieurs spectacles de théâtre participatif et citoyens, « Republica », « Est-ce ainsi que les hommes vivent ? », « Ont-ils tué Jaurès ? », « Esclaves de tous les pays », « Coloniscopie », « Petites évasions » et « Science infuse » en dirigeant une chorale avec le metteur en scène André Valverde.
Le fait de jouer plusieurs instruments, de chanter et d’enregistrer le dirige naturellement vers l’arrangement et la réalisation d’albums. Son intérêt pour l’œuvre de Frank Zappa donne naissance au Fromage à Zappa du groupe Wazoo, aux côtés de Jonathan Pontier, et plus récemment à la forme ciné-concert A la bonne fran(k)ette.
Lola Warin
batterie électroniques, pads et samples
Lola se forme en percussions classiques au conservatoire pendant 11 ans, elle est l’élève du percussionniste Daniel Sauvage. Une fois son diplôme de fin d’études en poche, étant passionnée par la scénographie, le cinéma, le théâtre, elle étudie les arts de la scène à la faculté de Lille pendant un an, avant d’intégrer en 2016 une compagnie de théâtre en tant que comédienne et percussionniste. Elle écrit sa première composition pour le projet de la chorégraphe Eun Me Ahn avec le théâtre de la ville en 2019/2020. Elle enregistre ses batteries en parallèle pour différents artistes.
En 2021, elle est repérée par la chanteuse Sarah Maison avec qui elle entame une collaboration, puis intègre le groupe Ko Shin Moon. Elle collabore jusqu’aujourd’hui avec de nombreux artistes tels que Moodoïd, Nili Hadida, Polycool et s’est déjà produit sur de nombreuses scènes nationales comme le Trianon, le Zénith, la Laiterie, La Nef, La Vapeur etc..
Jérémie Pontier
batterie électronique, pads et samples
Né le 20 Février 1982 dans une famille où la musique est particulièrement présente, l’accès permanent à de nombreux instruments développe son instinct « touche à tout ».
C’est dabord la batterie mais aussi par la suite le piano et l’accordéon – qui deviennent ses instruments de prédilection.
Ses premières influences sont Mitch Mitchell, Steve Gadd puis les batteurs de Jazz, comme Art Blakey et Elvin Jones.
Oscar Peterson, Count Basie ou encore Nat King Cole sont quant à eux ses premiers modèles pianistiques.
À 15 ans, il entre dans ses premières formations professionnelles, avec lesquelles il se produit dans les clubs parisiens.
Il joue dans différentes formations de Rock, Hip Hop, Chanson Française et Jazz qui lui donnent le goût pour une grande variété de styles musicaux.
A partir de 2005 sa carrière se tourne de plus en plus vers la musique Pop-Rock, en accompagnant des groupes comme «Toumast » (Village Vert / Real World), puis
le duo Thedo qu’il suit sur scène et en studio (disque d’or pour « A Mouthful » en 2008)
En 2009, en tant que pianiste, Jérémie collabore avec le batteur André Ceccarelli, au sein de la formation de l’harmoniciste Michel Herblin.
En parallèle, il travaille pour le théâtre :
2011-2013« Mère Courage »création au CDN de Thionville, mise en scène Jean Boillot et musique composée par son frère, Jonathan Pontier.
En 2012-2013 il collabore avec Sanseverino qui compose la musique « d’Isabelle et la Bête » (création MC2 Grenoble, mise en scène Véronique Bellegarde)
Jérémie enregistrera dailleurs avec lui deux titres de l’album « Le Petit Bal Perdu ».
Puis en 2014 il joue dans « Un Chapeau de Paille d’Italie » à la Comédie Française où il rencontre son frère musical Hervé Pouliquen.
Depuis Jérémie à travaillé avec d’autres artistes comme Caroline Loeb, Éléphant, Mathias Levy, Sam Strouk, Emmanuel Bex, les Fouteurs de Joie, Yves Jamais, Art Mengo, Sébastien Giniaux, les Sea Girls, les Escrocs…
Actuellement, Jérémie Pontier accompagne la chanteuse Clarika et est comédien/musicien/chanteur dans « Quand les poules auront des dents », spectacle de Jeanne Plante.
© Photo par Eric Garault